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Dak Gak, un village de montagne de la province de Kon Tum, au centre du Vietnam

Origine et réflexion

 

Déjà présents trois semaines en novembre à Kon Tum, nous avons décidé d'y retourner deux semaines pour les fêtes de décembre. Nous avons peu à peu appris à connaître les lieux et à échanger avec la population et les volontaires. S'appuyant sur leurs conseils, nous avons réfléchi puis ciblé les structures de confiance auxquelles nous pouvions apporter une aide à notre échelle. Nous avons tout d'abord pensé aux six orphelinats de Kon Tum, mais ceux-ci, très faciles d'accès par les touristes, reçoivent de nombreuses contributions financières, matérielles...

 

Jean-Louis, le directeur de l'école hôtel où nous sommes intervenus en Novembre, nous a alors parlé de Dak Gak, un village pauvre dans les montagnes à 10 km de la frontière laotienne, à deux heures de route de Kon Tum, qui ne recevait aucun don et qui avait des besoins en vêtements pour les enfants et en nourriture en cette période d'hiver pour eux.

 

Action

 

Nous sommes allés à une épicerie où nous avons acheté des boites de soupe déshydratées. Pourquoi ce choix plutôt qu'un gros sac de riz ? Tout simplement parce que le riz nécessite un accompagnement alors que ces boites forment un repas complet, et qu'il leur suffit de rajouter de l'eau chaude pour les consommer. Ils en utilisent déjà beaucoup dans le village. Nous avons, sur les conseils encore une fois de Jean-Louis, opté pour une gamme moyenne et avons choisi quatre cartons de trente boites aux goûts différents, soit 120 boites au total.

 

Concernant les vêtements, le besoin concernait surtout les pantalons et principalement pour les garçons (qui se retrouvaient souvent cul-nus en plein hiver alors qu'il peut faire jusqu'à 10° au plus bas). Nous n'avons pas souhaité acheter du neuf (qui allait être très vite usé et sali dans la poussière), mais surtout car des vêtements déjà portés nous garantissaient qu'ils ne seraient pas revendus mais bien utilisés pour les enfants. Nous avons plutôt préféré nous rendre dans une friperie où nous aurions en plus davantage de vêtements pour le même prix. Nous avons au final trouvé notre bonheur dans une vingtaine de pantalons et une quinzaine de tee-shirts, pour garçons et pour filles.

Une fois rentrés, nous avons lavé les vêtements à la machine puis repassé pour qu'ils soient les plus présentables possible.

 

Malheureusement, nous n'avons pas eu le temps de nous rendre nous-même au village qui est assez loin et impossible d'accès sans guide. Nous avons donc confié les cartons de boites de soupes et les sacs de vêtements à Jean-Louis, qui est notre ambassadeur et se charge de mener le tout au chef du village qui redistribuera aux familles.

 

Il ne s'agit pas d'un don excessif, mais cela suffira à combler quelques manques et ne créera aucune dépendance par la suite. Lorsqu'il s'agit d'une action ponctuelle, il est important en effet que le public ne se repose pas sur des acquis.

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